Depuis quelques mois, on ne compte plus les polémiques autour du plus grand réseau social du monde. En France, on a eu droit à une campagne médiatique sur les "dangers des apéros Facebook". Le monde des geeks, quant à lui, s'est enflammé autour du "quit Facebook day", le jour où les déçus de Facebook devaient mettre fin à leur présence sur le réseau social. Une façon pour beaucoup de répondre à la gestion assez cavalière de la vie privée et des informations laissées par les membres sur le net. Ce qui est certain, c'est que le géant de Palo Alto est aujourd'hui un acteur incontournable du web et, plus généralement, de la vie sociale de beaucoup d'entre nous. Une importance probablement renforcée par l'open graph protocol
Pour mieux comprendre ce réseau social, parler de ses dangers (et de ses qualités aussi) l'atelier des médias reçoit trois spécialistes français :
Fabrice Epelboin, éditeur de la version française de ReadWriteWeb et auteur de nombreux articles sur Facebook dont:
Une courte histoire de la vie privée sur Facebook
Guerre civile sur Facebook
Le projet Diaspora : un anti Facebook
Facebook changera-t-il le paradigme du visiteur unique ?
Le nouveau Facebook : un guide complet pour les éditeurs, les annonceurs, les utilisateurs et la concurrence
Pourquoi la presse doit tenir compte de Facebook au plus vite
Olivier Ertzscheid, enseignant-chercheur en Sciences de l'information et de la communication, auteur du blog affordance.info
Le code c'est la loi (évolution vie privée + analyse)
Petit guide à l'usage de ceux qui n'aiment pas Facebook
Le "like" tuera le lien et Facebook : le web social comme nouvelle arme de distraction massive
Pourquoi je suis "ami" avec mes étudiants
Yann Leroux, psychanalyste et psychologue, prépare une thèse sur les groupes en ligne et tient le blog psyetgeek
Facebook n’est pas le mal
Dans mon réseau Facebook
Facebook comme bac à sable
Vous êtes invités à leur poser vos questions dans les commentaires de ce billet (avant vendredi 9h00 TU).
Commentaires
Dans un pays où le taux d'utilisation d'internet est élevé, on peut envisager de mettre en pratique votre proposition, mais si je me fie au taux de pénétration d'internet au Cameroun qui ne dépasse guère les 5% (je suis généreux !) vous allez museler 95% des citoyens lors des débats politiques.
Aussi, je déconseille vivement d'utiliser Facebook comme tribune politique pour les pays africains ou pour tout autre pays. C’est vrai que Obama et d'autres hommes politiques l'ont utilisé. Le problème est que législation qui régie actuellement Facebook n'est pas universelle. Un acte condamnable au Cameroun peut ne pas l'être aux USA.
Je préfère plutôt que l'ONU ou une autre international crée une plateforme à l'image de Facebook () où on aura des pages pour les débats politiques de chaque pays (gage de neutralité et d'universalité). Pour l'adresse du site on peut garder celle que vous avez proposé (www.governbook.com), elle semble libre.
Selon vous "LES NATIONS UNIS DEVRAIENT RADIER LES PAYS QUI NE L'UTILISENT PAS [ Facebook] OU DONNER DES DELAIS ASSEZ COURTS POUR SE CONFORMER A CETTE NORME DE GOUVERNANCE PAR INTERNET". N'oublier pas que Facebook est une entreprise, certes internationale mais ce n’est pas une institution internationale et aucun de mes compatriotes ne siègent au conseil de Facebook, s'il y a un représentant du Cameroun tant mieux, ça m’étonnerais!
SIGNE: ESSAMA ANDRE BLAISE 0023795056992/ 00237 79756511 / essamablaise@yahoo.fr
Question 1:
Vu la place qu'occupe facebook sur le web, j'aimerai savoir si quitter facebook c'est quitter le web? En d'autres termes, quel est l'impact de la désactivation de mon compte facebook sur ma E-vie et ma vie non E-?
Depuis hier j'ai désactivé mon compte facebook à titre expérimental.
Question 2:
Avons nous le droit à la "mort numérique" sur la plateforme facebook? Au-delà de la désactivation de mon compte (qui me permet de revenir à tout moment), j'aimerais savoir s'il est possible de le supprimer de manière à ne plus pouvoir revenir.
Merci,
Le TICanalyste.
Cordialement