L’an dernier, je suis tombé sur une émission télévisée qui parlait des difficultés de la conduite automobile en France. Il était entre autres question de la hardiesse qu’il y a à obtenir un permis de conduire dans ce pays. On doit subir au moins une année d’apprentissage, les tarifs y sont prohibitifs, les cours de pratique dans les auto-écoles sont souvent facturées à l’heure (parfois jusqu’à 60 euros de l’heure – environ 39 000 F CFA), les chances de l’obtenir s’amenuisent au fur et à mesure qu’on échoue à l’examen du permis de conduire, lequel a la réputation d’être plus difficile que le baccalauréat. Pour ceux qui l’ont obtenu, ce n’est pas la fin de la course car le permis de conduire en France est à points. Une perpétuelle épée de Damoclès plane sur le conducteur en France, prête à s’abattre au moindre oubli de clignoter avant un changement de direction. Bien heureusement, le documentaire a dévoilé une petite entourloupe qu’effectuent beaucoup de français pour avoir le fameux papier rose: obtenir le permis à l’étranger, surtout dans des pays exotiques, puis rentrer le convertir en France. Pour les besoins de l’émission, l’équipe a fait le déplacement de Dakar au Sénégal où l’un de ses membres a obtenu le permis de conduire en 3 jours de présence sur le sol sénégalais seulement! Ceci bien sûr à coups de pots-de-vin et dessous de table. Comme quoi, le Cameroun, malgré qu’il soit l’un des pays en tête de peloton de ceux les plus corrompus, a encore des leçons à prendre… Mais pas tant que ça non plus. Lire la suite...
Vous devez être membre de Atelier des médias pour ajouter des commentaires !
Récemment sur l'atelier
Les récentes législatives et l’état de santé du président Ali Bongo Ondimba ont ravivé certaines…
Ceci après avoir publié par «erreur» l’information selon laquelle la présidente du Sénat, Lucie…
La Côte d’Ivoire veut s’attaquer aux dysfonctionnements que connaît l’enseignement supérieur public…
Commentaires