L'Homme (avec un grand H pour englober homme et femme) n'est pas une machine. Et pourtant, les instances IAAF en pensent tout le contraire. S'il est juste de mettre tout le monde sur le même pied d'égalité, et favorisant un départ homogène, le principe du "temps de réaction" implique des contraintes absurdes.
Ni trop rapides, ni trop lentes, les impulsions sur les starting-blocs doivent être mesurées au 1/1000ième. Entièrement d'accord, mais où cela ne colle plus, c'est dans l'atribution des faux départs et surtout leurs conséquences. Jadis... il fallait deux départs volés, pour se voir signifier son éviction. Ensuite, le premier compétiteur effectuant une envolée anticipée recevait une carte jaune, et le second (pas nécessairement le même) se voyait signifier la sortie du stade. Actuellement, et pour ces championnats du monde, le concurrent anticipant le coup de pistolet dit adieu à la course.
Dans le cas de Bolt, manifestement il vola le départ. Mais cela ne se passe pas toujours de la sorte. On vit à Daegu des "impulsions" sans se lever des blocs, et l'élimination directe. Tout un travail anéhenti pour 1/1000ième de seconde. Et que dire des Jeux Olympiques qui arrivent à grands pas. Londres 2012 souffrira également de ce même réglement, et verra sans doute de grands noms retourner bredouilles des bords de la Tamise. Nous n'avançons pas la suppression de cette notion de faux-départs, mais plaidons pour un retour au deux "accrocs" avant expulsion. Même si cela peut entraîner un planning plus large, dans l'élaboration de la journée de compétition.
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