A l'occasion du colloque #4MTunis, l'Atelier a rencontré plusieurs porteurs du mouvement OpenGovTn. Militants, juristes, universitaires ou élus, ils partagent la conviction qu'une gouvernance différente est possible. Entretien audio et explications dans ce billet.
Le 23 oct dernier, la Tunisie a élu une assemblée constituante issue directement de la révolution qui a mené au départ de Ben Ali. Dans le monde, on attend beaucoup de cette constituante et de ce que va générer la révolution tunisienne. Certains craignent le pire (et la victoire du parti islamiste Ennahda peut en être un signe), d’autres espèrent des nouveautés, de l’innovation. D’autant plus que la Tunisie est un pays particulièrement connecté, particulièrement sensible à de nouvelles idées.
Parmi ces noulles idées, il y a ce qu’on appelle l’OpenGov, on comprend bien open qui veut dire ouvert en Anglais et gov pour gouvernement ou gouvernance. Un Barcamp sur ce thème, une non conférence, a été organisé par les militants tunisiens de l’opengov (photo ci-dessus). J'ai profité de cet événement pour interroger plusieurs participants avec des profils différents et notamment 3 élus à l’assemblée constituante. L'idée était de mieux comprendre la philosophie, les attentes et la crédibilité de ce mouvement. Je souhaitais aussi qu'ils me racontent la manière dont ils ont popularisé ces questions arudes avec un mot clé : #7hell (prononcer Hell, le 7 représente la lettre ﺢ qui n'existe pas en français).
Autour de la table, il y avait :
Ines Hammami Maître de Conférences en systèmes d’information, Université de Nice Sophia Antipolis
Chemseddine Ben Jemaa Militant de la culture et du logiciel libre
Serhan Hichri, consultant en informatique
Riadh Guerfali cofondateur de Nawaat et professeur de droit constitutionnel
Iyed Dahmani député du Parti Démocrate Progressiste PDP et journaliste
Karima Souid députée Ettakatol
Salma Mabrouk députée Ettakatol
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