Dans la peau d'un rédacteur web, je vis depuis présentement un mois et demi une expérience que j'estime qu'il serait non moins important de partager avec vous. Il s'agit en effetd'une pression dont je suis victime pour le travail que je fais. Eneffet le 08 juillet 2010 j'ai écris un article sur la situation du restaurant universitaire de Mermoz(cocody quartier résidentiel). Le titre de l'article: '' Le restaurant universitaire de Mermoz bientôt fermé?''. Un titre inspiré de certaines investigations menées auprès des autorités compétentes qui m'ont livré certaines informations sur la question. Aussi il est clair quela situation du restaurant universitaire de Mermoz dans cette périodeétait très critique si bien que certains étudiants, résidents de la citétrouvent comme étant un calvaire le fait d'aller chaque midi et soirprendre leur nourriture. Une nourriture selon eux qui en principe n'estpas consommable: un véritable calvaire vécu au quotidien.
Fort de cette réalité existante au sein de la cité et dont personne ne se dérobe, j'ai décidé de rédiger un article pour peindre cette réalitéaussi difficile que vie non seulement les étudiants, mais également lasociété prestataire de service au sein de la cité (l'état ivoirien lui doit assez d'argent).
Sans le savoir je posais donc les pieds dans un plat qui allait être difficile pour moi à digérer. Un matin, étant à l'école, mon portable se met à sonner. Jedécroche, une voix me dit de rentrer d'urgence sur la citéuniversitaire, chose que je trouve quand même d'un peu anormale. Unetrentaine de minutes plus tard, une autre voix, que je reconnaisd'ailleurs me dit avec insistance la même chose. Dans l'ignorance de cedont il s'agissait, je décide donc d'obéir aux recommandations qui m'étaient faites.
Je décide donc de me rendre à Mermoz. A l'entrée de la cité Universitaire, comme si j'étais dans un feuilleton Hollywoodien, mon téléphone se met à sonner, une autre voix me dit de mediriger vers le bureau du centre régional des œuvres universitaires d'Abidjan(CROU-A, section mermoz). Quelle aventure parsemée de suspens, de mystère et de stress que j'étais en train de vivre? J'avais pour seul indice les appels téléphoniques et mon libre arbitre. Je me rends donc dans la salle tel qu' indiqué. Le décor qui se dresse en face de moi me donne finalement une lisibilité de ce quej'étais en fait en train de vivre depuis des heures. Tous lesresponsables de la société prestataire de service, les responsables duCROU-A. Dans leurs mains, des copies de l'article que j'ai écris.
Le tableau est donc dressé, il s'agit donc pour moi selon eux compte tenu de l'envergure qu'à pris cette situation au sein de mermoz et même au niveau de leurs différents supérieurs hiérarchiques, de réécrire un article pour démentir ce que j'avais mentionné dansl'article. Pour précision je suis rédacteur web à Avenue225.com (qui est en partenariat avec un quotidien de la place le nouveau courrier. ce quifait que certains de nos articles sont publiés dans ce quotidien d'oùmon article). Une exigence que je trouve d'insensée et contre nature.Une exigence contre la déontologie du métier d'ailleurs. Étant seul au milieu de toutes les personnes prêtes à exercer s'il le faut des violences physiques sur ma personne, je décide d'appeler mon boss Monsieur Israël Yoroba qui me donne l'attitude à tenir.
Cette attitude à tenir va -t-elle me sortir de cet ''enfer? '', qu'elle serait la réaction de ces derniers vis- à -vis de ce que j'allais leur dire ?
Commentaires
http://judykdahe.ivoire-blog.com/, le titre de l'article: Cité mermoz, une zone interdite?
Il me semble qu'à partir du moment ou tu cites tes sources et que tu les as vérifiés, tu n'as rien à ne te reprocher.
Je ne sais pas comment est la loi locale, mais ils doivent avoir également un droit de réponse, dans quel cas si tu les interviews et qu'ils disent le contraire...Ils auront l'air ridicule si le resto U ferme et tu aura laissé tout le monde s'exprimer si il ne ferme pas.
A bientôt.