Jeudi 9 avril des journalistes de Libération,Mediapart, NextInpact, Le Figaro, Rue89 et l’Atelier des médias-RFI ont organisé une soirée de réflexion publique à Numa (Paris) au sujet du projet de loi sur le renseignement. Ce texte est présenté par le Premier Ministre, Manuel Valls, comme nécessaire car il permet de “conférer aux services de renseignement des moyens à la hauteur de la menace terroriste” . Il suscite, en revanche, une grande inquiétude chez les défenseurs des libertés et chez les journalistes, en France, mais aussi à l’étranger où un éditorial du NYT intitulé, The French Surveillance State, l’Etat de surveillance français, a marqué fortement les esprits. On reproche au projet qui sera débattu dès lundi (13 avril) au parlement d’ouvrir la voie à une surveillance de masse de la population française. Ces critiques sont-elles fondées? La lutte contre le terrorisme doit-elle nécessairement impliquer une plus grande surveillance et moins de libertés ? Nous avons posé ces questions à un panel représentant les trois pouvoirs et la société civile.
Intervenants :
- Marc Rees, NextINpact
- Adrienne Charmet Alix, La Quadrature du Net
- Tristan Nitot, Conseil National du Numérique
- Eduardo Rihan Cypel, Député PS
- Sergio Coronado, Député EELV
- Renaud Vedel, Conseiller des affaires intérieures de Manuel Valls
- Marie-Catherine Beuth, journaliste Knight Fellow à l'Université de Stanford
- Grégoire Pouget, Reporters Sans Frontières
- Geneviève Garrigos, Présidente d’Amnesty International France
- Laurence Blisson, Syndicat de la Magistrature
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