Comme cette maison, beaucoup sont les maisons qui présentent des risques , exposant leurs occupants à des dangers.sur cette image nous pouvons voir cette habitation perchée sur une colline de terre argileuse , rongée par l'érosion.Avec la saison des pluies qui s'annonce sur Abidjan par des averses par endroits,il faut dire que les familles vivant dans ce genres de maisons peuvent être victimes d'éboulement de terrain. Il faut donc que L'OFFICE NATIONALE DE LA PROTECTION CIVILE ainsi que toutes les structures qui ont à charge la sécurité civile doivent anticiper sur de probables désastres en sensibilisant les populations à risque sur les dangers qu'il ya à vivre dans pareils milieux en temps de pluies. Faite passer le message
En plus du français que la côte D’ivoire a comme langue officielle, un autre langage, qui a commencé dans les années 80 par le parlé des hommes et enfants de la rue est a fini par se positionner comme une seconde langue commune à tous les ivoiriens. Ce langage qu’on appel NOUCHI a remplacer le français soutenu qui jadis était parlé par quiconque voulait se faire entendre. Aujourd’hui a Abidjan et même partout en côte d’ivoire tout le monde parle NOUCHI, Du charbonnier aux hommes d’Etat en passant par les gens de la rue, les élèves, les étudiants, les fonctionnaires, les hommes d’affaires, les commerçantes, … tout le monde parle NOUCHI à cause de son usage facile mais surtout par sa diffusion rapide et sa capacité à dépeindre la réalité ivoirienne telle qu’elle est. Le NOUCHI est un mélange de Français et de mots empruntés aux 65 différentes ethnies que compte ce pays avec quelques petits mots Anglais. Quand on dit par exemple en NOUCHI « YA FOHÏ » on exprime la quiétude et se traduit littéralement comme « YA RIEN » ou « YA PAS DE PROBLEMES » ; le thème FOHÏ est un mot malinké qui veut dire rien. Il faut « BLAI BLAI » pour dire calme toi ; « BLAI BLAI » est un mot Baoulé qui veut dire doucement. En plus de ces mots, le NOUCHI s’est enrichi des mots propres à la rue qui n’appartiennent à aucune ethnie. Il ya par exemple les mots comme CABA : la prison, FRAYA : fuir, LALE : téléphone portable, GAOU : ridicule. Cependant, il ya des mots en français qui sont transformés d’une manière assez original afin de faire ressortir une situation plus proche de la réalité ivoirienne. Ce sont par exemple « TU AS VU DEDANS » pour dire TU AS COMPRIT ou « SON CŒUR EST MORT » pour dire IL A PEUR. Comme mot Anglais nous avons par exemple « ENJOY » qui est devenu ENJAILLE pour dire qu’on est joyeux. Vu au début comme une manière de s’exprimer des gens de la rue qui étaient mal vus, le NOUCHI était un langage de barbares de voyous, de brigands mais aujourd’hui pour se faire facilement comprendre à Abidjan, il faut parler NOUCHI. Même le Président Bédié dans un discours de campagne a employé le thème NOUCHI « ILS VONT PRENDRE DRAP » pour dire que ses adversaires auront du pain sur la planche. Charles Blé Goudé, leader des Jeunes Patriotes à son tour s’exprime en NOUCHI en disant « YA RIEN EN FACE C’EST MAÏS » pour dire qu’en réalité il n’ya pas d’opposants face de son candidat. Le NOUCHI a quitté la rue pour la classe politique ivoirienne,…Quelle sera sa prochaine destination ?
QUELQUES MOTS ET EXPRESSIONS NOUCHI
Mots NOUCHI Traductions Origines
nabobié salaud La rue gnaga bagarre La rue caba prison La rue piss maison la rue douahou chance malinké môgô L’homme malinké fraya fuir La rue gbangban soulèvement La rue zôtô L’argent La rue gbringbrin monnaie La rue Yôrô / bingué Europe Malinké et rue zié voir Français(yeux) Bara ou djôssi travail Malinké et rue kpêkpêro Petit frère rue Vié père Doyen Français (vieux père) Vieille mère Doyenne '' '' '' La gnagne police criminelle La rue woody garçon Bété gbehngué fusil baoulé woyo taxi La rue dakota Garde pénitencier La rue
- être enjaillé : être content - c’est gâté : c’est la confusion - c’est comment ? : Qu’est ce qui se passe ? - elle est kpata : elle est belle - j’ai kètèkètè : je me suis débrouillé - wahyé quelqu’un : le ridiculiser - tu es au zango : tu es sapé - on est ensemble : on est d’accord - bloques les sciences : arrêtes ces comportements - vient on va gbô : vient on va manger - j’ai fini avec ça : je suis un professionnel dans ça
N'DRI KAUPHY STEPHEN +225 07 22 38 87 callebo7@yahoo.fr
Voilà déjà 50 ans que les pays africains ou du moins la plupart sontdégagés de la tutelle coloniale. Tutelle qui selon la plupart desafricains les empêchaient de s’épanouir, de se construire, de se développer. Seulement, après 5 décennies d’indépendances, nous pouvonsdire sans détour que même si les colons dans les années de « travauxforcés »portaient de quelques manières que se soit atteinte à la libertédes indigènes, ces derniers n’étaient pas moins responsables de leurspropres galères comme c’est le cas aujourd’hui. Après les « euphories des indépendances » de 1960, le destin de chaquepays africains étaient aux mains de ses nouveaux conducteurs : sespropres fils. Ces fils avaient la noble mission de porter ce continentdans les entrailles même du développement grâce aux ressourcesnaturelles immenses dont disposait et dispose encore ce continent.Hélas, l’Afrique est victime de la gestion toujours désastreuse de seshommes d’état très souvent parrainés par « des mains noires » del’extérieur. Ils peuvent pour des raisons personnelles non nationalisteset cupides agréer des décisions non collectives, corrompre desparlementaires, entretenir des brigades spéciales puissamment arméesplus que l’armée régulière, manipuler la voix des urnes, etc.… Déjà entre 1965 et 1970, des failles comme le tribalisme , la dictature,l’exiles d’opposants et la corruption des régimes politiques africainslaissaient voir les difficultés d’ordre politiques ,économiques etsociales qui secoueraient plu-tard Afrique déjà fragilisée par desguerres civiles.Les « nouveaux chefs » d’Afrique au lendemain desindépendances ne tardaient pas à entreprendre des campagnes dereprésailles :meurtres, enlèvements,exécutions d’opposants sur toutel’étendue de leurs États au détriment des familles qui perdaient desleurs sans traces ni enquêtes . C’est dans cette atmosphère politiqueque beaucoup des États d'Afrique ont évolués jusqu’en 1990 , date del’avènement du multipartisme. C’est l’époque de la mise en applicationde la démocratie. Ce système politique a bouleversé beaucoup de régimeet changé les habitudes des populations vis-à-vis de leurs responsablesqui étaient vus comme des dieux,destinés à Régner jusqu’à leursmorts.Seulement, après 20 de multipartisme pouvons nous dire quel’Afrique a été bonne élève à l’école de la démocratie ?pas vraiment.L’ Afrique n’a encore finit d’apprendre, ou tout simplement elle refused’apprendre .Des constitutions sont violées,des régimes nondémocratiques règnent en maître et des opposants sont arrêtés sansmotifs réels. Aussi avons-nous vu dans ces dernières années le retourd’une sorte de monarchie fabriquée dans le moule de la démocratie : à lamort d’un chef d’état, des circonstances dont nous ignorons encore lescontours provoquent la venue au pouvoir de son Fils promu dès le ventrede sa mère à la chose politique ,Tout simplement parce que « Papa » futun « Hero ». L’ Afrique n’a pas changé, ses hommes d’état non plus. Pendant que nouscélébrons à tour de roles nos 50 ans indépendance , n’oublions pasnos frères , nos sœurs, parents , amis et connaissances qui sont tombésaux moments forts des crises qui ont secouées nos pays (Patrice Lumumba ,Norbert Zongo et tous les autres qui ont payé de leur sang le prix dela bonne gouvernance et de la liberté en Afrique.
Voilà déjà 50 ans que les pays africains ou du moins la plupart sontdégagés de la tutelle coloniale. Tutelle qui selon la plupart desafricains les empêchaient de s’épanouir, de se construire, de se développer. Seulement, après 5 décennies d’indépendances, nous pouvonsdire sans détour que même si les colons dans les années de « travauxforcés »portaient de quelques manières que se soit atteinte à la libertédes indigènes, ces derniers n’étaient pas moins responsables de leurspropres galères comme c’est le cas aujourd’hui. Après les « euphories des indépendances » de 1960, le destin de chaquepays africains étaient aux mains de ses nouveaux conducteurs : sespropres fils. Ces fils avaient la noble mission de porter ce continentdans les entrailles même du développement grâce aux ressourcesnaturelles immenses dont disposait et dispose encore ce continent.Hélas, l’Afrique est victime de la gestion toujours désastreuse de seshommes d’état très souvent parrainés par « des mains noires » del’extérieur. Ils peuvent pour des raisons personnelles non nationalisteset cupides agréer des décisions non collectives, corrompre desparlementaires, entretenir des brigades spéciales puissamment arméesplus que l’armée régulière, manipuler la voix des urnes, etc.… Déjà entre 1965 et 1970, des failles comme le tribalisme , la dictature,l’exiles d’opposants et la corruption des régimes politiques africainslaissaient voir les difficultés d’ordre politiques ,économiques etsociales qui secoueraient plu-tard Afrique déjà fragilisée par desguerres civiles.Les « nouveaux chefs » d’Afrique au lendemain desindépendances ne tardaient pas à entreprendre des campagnes dereprésailles :meurtres, enlèvements,exécutions d’opposants sur toutel’étendue de leurs États au détriment des familles qui perdaient desleurs sans traces ni enquêtes . C’est dans cette atmosphère politiqueque beaucoup des États d'Afrique ont évolués jusqu’en 1990 , date del’avènement du multipartisme. C’est l’époque de la mise en applicationde la démocratie. Ce système politique a bouleversé beaucoup de régimeet changé les habitudes des populations vis-à-vis de leurs responsablesqui étaient vus comme des dieux,destinés à Régner jusqu’à leursmorts.Seulement, après 20 de multipartisme pouvons nous dire quel’Afrique a été bonne élève à l’école de la démocratie ?pas vraiment.L’ Afrique n’a encore finit d’apprendre, ou tout simplement elle refused’apprendre .Des constitutions sont violées,des régimes nondémocratiques règnent en maître et des opposants sont arrêtés sansmotifs réels. Aussi avons-nous vu dans ces dernières années le retourd’une sorte de monarchie fabriquée dans le moule de la démocratie : à lamort d’un chef d’état, des circonstances dont nous ignorons encore lescontours provoquent la venue au pouvoir de son Fils promu dès le ventrede sa mère à la chose politique ,Tout simplement parce que « Papa » futun « Hero ». L’ Afrique n’a pas changé, ses hommes d’état non plus. Pendant que nouscélébrons à tour de roles nos 50 ans indépendance , n’oublions pasnos frères , nos sœurs, parents , amis et connaissances qui sont tombésaux moments forts des crises qui ont secouées nos pays (Patrice Lumumba ,Norbert Zongo et tous les autres qui ont payé de leur sang le prix dela bonne gouvernance et de la liberté en Afrique.